Témoignages
Du plus loin qu’il se souvienne du haut de ses 31 ans, Dmitri Tschatschin, ancien pilote professionnel de moto sur glace, a toujours conduit des motos, et il a fini par faire de sa passion une carrière. Entre 2004 et 2011, il a mené une carrière dans les sports automobiles au sein de l’équipe nationale en Allemagne.
En parallèle, il était également pilote de moto sur glace professionnel – un sport d’hiver originaire de Russie, qui fait écho aux origines de Dmitri, né à Moscou et parti vivre en Allemagne à l’âge de 3 ans.
Trois fois finaliste allemand et médaillé de bronze lors de la coupe du monde en 2017, Dmitri vivait sa passion. Il est aujourd’hui reconnaissant de toutes les choses qu’il a vécues et expérimentées grâce à sa carrière dans les sports automobiles. Mais il y a deux ans, le 26 août 2016, un accident survenu au cours d’un entrainement a bouleversé sa vie.
L’accident est survenu lors d’un saut, en apparence inoffensif, au-dessus d’une table. Cette fois, Dmitri saute trop loin, perd son emprise sur les repose-pieds pendant la descente, se précipite sur une paroi très raide et atterrit sur le dos. Dmitri ne se souvient pas de l’instant où il est devenu paraplégique. Dans cet accident, il se brise le genou et la douzième vertèbre thoracique, et subit une compression ainsi qu’une contusion de la colonne vertébrale, ce qui provoquera une paraplégie partielle.
Depuis son accident, Dmitri se déplace en fauteuil roulant. « Quand j’étais à l’hôpital, j’ai dit que je serais sur pieds et capable de courir en trois mois. Et que je pourrais conduire des motos à nouveau. C’est la première chose que j’ai déclarée. Finalement, ça prend juste un peu plus de temps. ». Il poursuit :
« J’ai déjà eu des ligaments déchirés, la clavicule cassée, et j’en passe. Mais ça, ce n’était rien. Après ma fracture de la clavicule, je me suis fait opérer et deux semaines plus tard je participais à un championnat en Allemagne. Mais la paraplégie, c’est quelque chose de tellement gros, on ne s’attend jamais à ce que ça nous arrive. Mais voilà c’est comme ça, c’est un challenge, et ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. »
Une paraplégie partielle se déclare lorsque la colonne vertébrale est partiellement touchée. Dans ce cas, la conduction nerveuse continue de fonctionner en partie. En fonction du niveau des lésions et de l’importance de la fracture, certaines fonctions résiduelles liées à la perception sensorielle ou aux mouvements peuvent être maintenues. Ainsi, les personnes atteintes de paraplégie partielle peuvent être capables de bouger leurs jambes, notamment avec l’assistance d’aides à la marche comme des déambulateurs, des cannes ou des béquilles.
Juste après son accident, Dmitri a été hospitalisé pendant deux semaines, puis a été transféré à Murnau pour démarrer la première phase de sa rééducation. Il a ensuite passé deux mois à la clinique de Passau. C’est dans cette clinique, au bout de longues semaines, qu’il s’est tenu sur ses pieds pour la première fois depuis son accident. En dépit de quelques tentatives, marcher ou utiliser les escaliers était inimaginable.
Fort des progrès réalisés dans ce premier centre, il a ensuite démarré un programme de rééducation semi-résidentielle de 14 mois, qui impliquait chaque jour une heure de physiothérapie, un massage, ainsi qu’un entrainement avec des équipements et des stimulations électriques. Ces divers soins et exercices lui ont permis de se préparer à ce qui l’attendrait par la suite au centre de rééducation Geerlofs à Pforzheim.
Depuis avril 2018, Dmitri suit une thérapie quotidienne de 6 heures au centre de rééducation Geerlofs à Pforzheim. Il nous raconte : « En 7 semaines, depuis le début de ma rééducation dans ce centre, j’ai accompli tellement de choses qui n’auraient pas été possibles dans un autre centre ne proposant pas ce genre de thérapie intensive. 6 heures par jour, ça vous fait vraiment avancer. Tout ce que j’ai fait avant, ce n’est rien comparé à ce que je fais ici. »
Dmitri passera en tout 14 semaines au centre de rééducation Geerlofs. Ce centre de rééducation a la particularité de proposer non seulement des exercices de marche sur un sol plat, mais également dans les escaliers. Depuis l’été 2017, le centre Geerlofs a installé dans ses locaux un aide-escalier AssiStep, qui permet aux patients, accompagnés par des thérapeutes, de s’exercer à monter les escaliers en toute sécurité.
« Pour être honnête, j’ai été très surpris par toutes les capacités que mes jambes peuvent recouvrer quand j’utilise l’aide-escalier AssiStep. La première impression était en fait assez « cool ». J’aime cet appareil, ça fonctionne bien, ça facilite énormément la montée et la descente des escaliers, on se sent en sécurité, et c’est très positif. »
– Dmitri Tschatchin
L’aide-escalier a un fonctionnement proche du déambulateur, mais conçu pour les escaliers : le patient peut s’appuyer sur le guide et se concentrer sur les marches, tout en étant soutenu et maintenu en sécurité. Dmitri nous explique sa toute première impression lorsqu’il a essayé l’aide-escalier AssiStep :
« Le gros avantage d’AssiStep, c’est qu’il vous pousse à faire beaucoup par vous-même à des fins thérapeutique, et ça c’est très important. »
– Dmitri Tschatchin (31)
Dans le cadre d’une rééducation, lorsque l’on s’exerce à monter les escaliers sans l’aide-escalier AssiStep, on doit s’accrocher aux mains-courantes à gauche et à droite et l’on n’utilise que la force de ses bras. Dmitri explique :
Quand on l’interroge sur le concept du centre de rééducation Geerlofs, voici ce que Dmitri répond :
Malgré cette épreuve, Dmitri explique que sa vie quotidienne n’a pas tellement changé : il continue de faire ce qu’il aime et ce qui lui fait plaisir – dans la mesure du possible. Il a besoin de plus de temps pour faire la plupart des choses, et quand il se retrouve face à des escaliers, il a besoin d’aide. Même s’il ne pratique plus les sports automobiles, sa vie continue de tourner autour. Dmitri travaille aujourd’hui en tant que chef de la compétition pour des événements de speedway, et il souhaite à terme devenir manager de l’équipe nationale. Sport automobile un jour, sport automobile toujours !
Un autre de ses objectifs est de pouvoir remarcher un jour, même avec des aides à la mobilité.
« Quand on est prêt, on peut monter les escaliers sans l’aide de personne, sans avoir à y prêter trop attention. Ça fonctionne. Le mental est très important : on a confiance et y croit. »
– Dmitri Tschatchin (31)
Selon Dmitri, il y a plusieurs avantages à avoir l’aide-escalier AssiStep chez soi:
« Dans la maison – pour la sécurité, bien sûr. Quand on est prêt, on peut monter les escaliers sans l’aide de personne, sans avoir à y prêter trop attention. Ça fonctionne. Le mental est très important : on a confiance et y croit. Il faut le toucher une fois. Il faut l’utiliser une fois, et ça suffit pour avoir confiance en AssiStep. En étant paraplégique, les jambes fonctionnent toujours un peu, et le fait de monter les escaliers est très bénéfique dans cette situation. »
Dmitri a sa propre opinion sur l’utilisation d’AssiStep comme dispositif de rééducation, en comparaison à une main-courante classique.
Dmitri affirme qu’il utilisera sûrement l’aide-escalier AssiStep chez lui, car le chemin à parcourir avant d’être capable de marcher sans aucune aide est encore long, et il souhaiterait continuer de s’exercer à monter les escaliers.
Pour l’avenir, Dmitri souhaite être en bonne santé et atteindre son objectif de réussir à faire quelques pas seul.
L'aide-escalier AssiStep a été conçu et développé par des ingénieurs et des designers industriels issus de la meilleure université technique de Norvège. Il a été élaboré pour vous apporter une solution qui s’intègre naturellement et discrètement à votre maison.
AssiStep est pensé pour s’adapter facilement à tous types d’escaliers. Il peut être installé aussi bien dans des escaliers droits que des escaliers tournants, ainsi que les escaliers avec paliers.
AssiStep a été testé et certifié par le mondialement réputé TÜV en Allemagne. Il peut soutenir jusqu’à 120kg et répond aux normes techniques de sécurité EN ISO 12182:2012 et EN ISO 14971:2012.
Lorsque le guide-escalier est rabattu contre le mur, on ne remarque que la rampe en acier inoxydable au design esthétique et moderne.
AssiStep-brochure-francais.pdf
AssiStep-user-manual.pdf
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